Depuis 2001, un important travail de recherches sur Antoine van Dyck a été entrepris par Philippe Barnabé. La plupart des œuvres de cet artiste conservées dans les musées européens ont été étudiées en vrai.

      A notre actif, plusieurs découvertes, dont deux œuvres de premier plan issues de la période de jeunesse de l'artiste à Anvers et en Italie, l'une d'elles ouvrant de nouvelles perspectives dans les connaissances,  les publications parues jusqu'à ce jour n'ayant pas permis son identification.

      Philippe Barnabé a acquis une connaissance approfondie de l’œuvre de Van Dyck, s'appuyant principalement sur une aptitude visuelle renforcée par un travail d'étude et de recherches. En outre, un travail technique a été entrepris sur la base des publications scientifiques les plus éprouvées et avec la collaboration de laboratoires réputés. Notre documentation sur l'artiste est étoffée de plus de 8900 photographies.

      Le catalogue raisonné de l'oeuvre de Van Dyck édité en 2003 par le Yale University Press (Susan J. Barnes, Nora de Poorter, Oliver Millar, Horst Vey) aura permis de mieux apprécier le parcours de l'artiste, l'aspect technique du travail de Van Dyck a aussi été abordé comme jamais auparavant.

Toutefois, la reconstitution de l’œuvre complète demeure inachevée, en raison principalement des incertitudes qui concernent la période italienne, le travail dans l'atelier et la participation des élèves. Nous pouvons déjà annoncer des découvertes qui viendront enrichir l’œuvre de cette période.

Le voyage en Italie, soumis à la turbulence intellectuelle de l'artiste et aux multiples influences des Maîtres anciens les plus en vue tels que Titien, Corrège, Véronèse, Réni et tant d'autres encore, aura donné naissance à de nombreux tableaux non identifiés à ce jour. Un ancien guide génois signale de lui quarante-cinq toiles figurant dans les collections particulières ! A Gênes, où n’avait fleuri aucune école de peinture, il eut pour mission d’enrichir les palais d’un trésor à jamais glorieux et d’enfanter lui-même des chefs d’œuvres, sans relâche.